C’est toujours difficile de trouver les mots justes pour parler d’un roman que l’on a adoré, qui nous a fait rire, pleurer, où l’on a corné des pages, où l’on a eu envie de rester beaucoup plus longtemps avec les personnages.
Demain et demain et demain démarre en Californie à la fin des années 80, lorsque Sam et Sadie se rencontrent dans la salle de jeu d’un hôpital. Ils deviennent amis en découvrant les jeux vidéos, puis se perdent de vue. Des années plus tard, ils se croisent et redeviennent amis, alors que Sadie étudie la création de jeux vidéos.
Pas besoin d’être féru.e de jeux pour tomber sous le charme du roman de Gabrielle Zevin. Ce qui nous accroche, c’est l’ambiance du texte qui rappellera à certain.es les textes de Jonathan Safran Foer, John Green (plus adulte) ou Stephen Chbosky. On se laisse porter par l’histoire tout en imaginant une bande son regroupant (au choix) les Smiths, Sufjan Stevens ou The Shins, on explore le passage à l’âge adulte de deux individus complexes liés par une histoire et des souvenirs qui ont une petite touche de Wes Anderson (période Moonrise Kingdom). Vous y croiserez également Emily Dickinson, Shakespeare, la grande vague d’Hokusai, une pizzeria avec une borne d’arcade Donkey Kong, des routes secrètes dans Los Angeles, la dysenterie et des illusions d’optique. Entre autres.
Bref, c’est probablement mon plus gros coup de coeur de la rentrée pour le moment, et croyez-moi je vais bassiner TOUT LE MONDE avec.
Le livre est également disponible en anglais à la librairie.
Demain et demain et demain, Gabrielle Zevin. Traduit de l’anglais (États-Unis) par Aurore Guitry. Fleuve Éditions. 2023. 22.90