En multipliant des instantanés de sa vie dans le plus grand désordre chronologique, Eileen Myles met en place un extraordinaire portrait d’elle-même. En adolescente des 60’s, dans l’underground des 70’s, en poétesse New-yorkaise des 80’s, dans ses relations avec ses compagnes, dans la drogue, l’alcool ou la sobriété.
C’est dense, honnête (100% No Bullshit), radical et soutenu par une écriture impressionnante d’énergie brute (et une formidable traduction).
« Portrait de l’artiste en jeune queer » dit la quatrième de couv’. On ne peut mieux dire !
Chelsea Girls, Eileen Myles. traduction Héloïse Esquié, éditions du Sous-sol, 23€, 277 p.
