Coups de coeur, Littérature francophone

Armen, de Jean-Paul Abraham

« Mais je dois bien l’admettre : cette averse est venue, la lumière a changé. Je n’ai pas voulu y croire. Rien n’a bougé en moi. J’attends toujours la joie violente, qui soudain notait les failles, masquait les blessures, me lançait lisse et radieux vers l’été, dans le temps. »

Au début des années 60, alors qu’il n’a pas trente ans, Jean-Pierre Abraham devient gardien au phare d’Armen, en pleine mer d’Iroise.
Des nuits de quart, des heures qui s’étirent, de l’angoisse et des moments de sérénité, il tirera ce journal / récit : Armen.


Petit bijou de poésie, rythmé par le roulis de la mer et l’emploi du temps cadencé des quarts et des marées, ce texte nous plonge au cœur de la vie isolée et solitaire des gardiens de phares.
À découvrir pour s’évader au cœur de l’océan, pour rêver à une forme de confinement volontaire avec le bleu à perte de vue, pour toucher du doigt une percutante beauté.

 » Cette passion qui m’anime dans mon travail, lorsqu’elle rencontrera en moi un mouvement aussi fort qu’elle, et qui au même instant m’en détachera, je serai enfin, déchiré, traversé, vivant. »

Armen. Jean-Pierre Abraham. Editions Payot. 2021. 192p. 8.20€

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