Un des talents de Tanguy Viel est d’utiliser un style très fluide pour exprimer des émotions complexes. En l’occurrence comment les rapports de domination sociale sont si intégrées par chacun qu’ils dépassent complètement la volonté individuelle.
Face à l’acceptation de la soumission, la question n’est plus de dire oui ou non. Alors, pourquoi pas des faveurs sexuelles contre un piston, contre un logement (pas vrai Gérald ?).
Jusqu’au moment où l’abjection est si manifeste qu’elle nécessite une réaction concrète.
Gros coup de cœur de Jérôme
La fille qu’on appelle. Tanguy Viel. Minuit. 2021.16€
