Dans l’est de la Slovaquie, Veronika, 17 ans, est enlevée sur un bord de route puis violée par deux hommes dans un appartement insalubre. Alors qu’ils prévoient de la vendre à un bordel kosovar, elle réussit à s’échapper contre toute attente et se dirige vers le poste de police le plus proche.
Mal lui en prend car en Slovaquie, tout se sait et la justice est aussi du côté du crime. Pire, c’est même elle qui l’orchestre de main de maître.
Secourue in extremis par deux flics un peu plus honnêtes que les autres, Nika se retrouve très vite au milieu d’un dangereux jeu de dominos où chaque coup peut être le dernier dans un système pourri jusqu’à la moelle. Réussira t-elle à tirer son épingle du lot pour pouvoir construire sa vengeance ?
Avec ce « sense 8 » slovaque dégoulinant de crasse et de noir, retenez votre souffle et plongez en apnée à l’intérieur d’un monde violent où l’argent vaut plus que la vie et la parole des hommes.
Il était une fois dans l’Est est un grand roman, social et politique, qui marque par sa précision et son style brut, direct, comme un uppercut porté à l’estomac. Vous en prendrez bien une part ?
Il était une fois dans l’Est de Arpad Soltész. Traduit du slovaque par Barbora Faure Agullo, septembre 2019, 22 euros