Les femmes ne peuvent pas être de brillantes scientifiques ? Apparemment pas aux Etats-Unis dans les années 50. Elizabeth Zott est une chimiste de génie, mais le sexisme de son époque la condamne au statut de laborantine, aux moqueries, au dénigrement. Le seul qui semble la voir sans le prisme des préjugés, c’est Calvin Evans. Entre eux, c’est l’alchimie parfaite.
Alors que des événements surprenants et imprévus bousculent la vie d’Elizabeth, elle se voit offrir un poste de présentatrice d’émission de télé, autour de la cuisine, à destination des ménagères. Qu’à cela ne tienne, puisque la cuisine s’y apparente, elle leur apprendra la chimie et leur montrera de quoi elles sont capables.
Bien que les injustices auxquelles fait face Elizabeth Zott nous donnent envie de tout brûler, ce roman est brillamment joyeux et complètement captivant. Il possède la joie et la fantaisie dont nous avons besoin en ce printemps, et se glissera à merveille dans vos bagages pour cet été. L’ambiance des 50’/60′, une grosse dose de féminisme, un style doté d’une bonne dose d’humour un peu pince sans rire, mélangez le tout et vous obtiendrez le bon mélange pour une lecture savoureuse.
La brillante destinée d’Elizabeth Zott. Bonnie Garmus. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Christel Gaillard-Paris. Robert Laffont. 2022. 22.50€