Samantha, 53 ans, fortement dépitée par l’élection de Trump, tombe sous le charme d’une maison délabrée et quitte sa famille pour s’y installer.
De cette base Dana Spiotta tire un texte entre espérance et amertume, questionnant les rapports mère-filles, le temps qui passe et ses effets sur le corps, ce qu’on attend de sa propre vie, l’envie de liberté et ses limites, la difficulté d’assumer ses contradiction, ce qui fait communauté.
Elle s’illustre surtout par sa capacité à créer des personnages dans leur complexité.
Et c’est certain, dans la vie, rien n’est ni ne sera simple…
Indocile, Dana Spiotta, traduit par Yoann Gentric, Actes Sud, 380 pages, 23€
